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  l Registre + Chanoines de l'Église Royale & Collégiale de Notre-Dame l

Date début

Date fin

Nom

Prénoms

Actes de décès des Religieuses et autres personnes

attachées au monastère des dames Ursulines de la ville de

Clermont-en-Beauvoisis de 1737 à 1792

                 L’ordre de Sainte-Ursule a été fondé en 1535 à Brescia (Lombardie) en Italie par Angèle MERICI. Il se consacre à l'enseignement des jeunes filles. Contrairement aux congrégations catholiques existantes à cette époque, elle fonde une nouvelle famille religieuse sans clôture et sans voeu public.

                 En 1568, après la mort de la fondatrice, l'évêque de Milan, Charles Borromée modifie les institutions en donnant aux soeurs une règle, elles prononcent des voeux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l'autorité épiscopale.

                 Les Ursulines apparaissent en France en 1586, à Clermont elles s’installent dans l’actuel rue Pierre VIÉNOT, à l’emplacement de l’école du même nom ; seul indice actuellement visible la plaque d’une ruelle parallèle à la rue Pierre VIÉNOT.

Actes de décès des Religieux et autres personnes attachées au Couvent Royal de Mathurins de S^t-André de la ville de

Clermont-en-Beauvoisis, de l'ordre de la S^te-Trinité de 1739 à 1780

                L'ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs fut créé en 1198 par Jean de Matha et Félix de Valois afin de racheter dans les états barbaresques d'Afrique du Nord les chrétiens qui y étaient maintenus en esclavage.

              Philippe Auguste aida les Trinitaires à construire un monastère à Paris près d'une chapelle dédiée à saint Mathurin. Le couvent Saint-Mathurin prit une telle importance que le nom de « Mathurins » qu'on avait donné aux religieux parisiens s'étendit bientôt à tout l'ordre et, au XVIIe siècle, on ne les nommait plus guère autrement en France.

Actes de décès des Chanoines et autres personnes attachées au chapitre de l'Église Royale et Collégiale de Notre-Dame de la ville de

Clermont-en-Beauvoisis, de 1739 à 1780

        L’Église Royale & Collégiale dédiée à Notre-Dame et à St-Arnoult, avait été construite en 1714 à l’extrémité du château vers le couchant pour le service du chapitre par les soins et aux frais de Son Altesse Sérénissime très puissante dame Françoise de BRANCAS de Nemours comtesse de Clermont, épouse de très haut et très puisant prince Charles Alphonse Henri de Lorraine, prince d’HARCOURT.

        Il y avait dans cette église sept chapelles sous les titres du Grand Autel, de la Madeleine, de Saint-Jean, de Saint-Lucien, de Sainte-Croix, de Saint-Nicolas et de Saint-Sébastien.

       Elle faisait suite et ne formait qu’une seule et même façade avec le corps principal du château est dominait ainsi toute la ville. On y arrivait par un magnifique perron de 52 marches. Pour la commodité des habitants, le service divin s’y faisait un peu plutôt qu’à la paroisse.

       La Princesse d’HARCOURT avait fait établir dans cet édifice sept carreaux pour la sépulture des chanoines et autre personnes attachées au chapitre. Le premier situé dans le chœur avait son entrée vis-à-vis la stalle du chapelain du Grand Autel du côté de l’Épître. La seconde située dans la nef avait son entrée au défaut de la grille du chœur, vis-à-vis la première stalle du côté de l’Évangile. La troisième dans la nef, au défaut de la grille du chœur, vis-à-vis la première stalle du côté de l’Épître. Le quatrième dans la nef, vis-à-vis du bénitier du côté de l’Épître. Le carreau plus vaste que les autres était plus particulièrement destiné à la sépulture des chanoines titulaires. Le cinquième dans la nef, vis-à-vis et auprès du premier pilier du côté de l’Épître. Le sixième aussi dans la nef, vis-à-vis la chapelle St-Lucien. Et le septième dans le clocher. Il avait son entrée sous le perron.

Par une particularité assez extraordinaire, le clocher, situé à l’entrée comme on le voit dans la gravure ci-annexée, était moins élevée que l’église. Néanmoins et grâce à la situation de l’édifice sur le sommet de la montagne, les quatre cloches qu’il renfermait, étaient parfaitement entendues par tous les habitants des différents quartiers de la ville.

 Le Dimanche 2 janvier 1791, à l’issue des vêpres, il a été notifié aux chanoines de cesser leurs fonctions. Le marteau révolutionnaire n’épargna pas leur église qui fut démolie dans les troubles qui suivirent.

(Texte écrit en juin 1856 par un auteur dont la signature n’est pas lisible)